Rue de Valois

« Soit on trouve une alternative forte pour la présidentielle, soit on est face à une refondation politique majeure. » Ainsi parlait devant nous Franck Riester en mars 2017. François Fillon, le candidat de la droite, venait d'être mis en examen et le député de Seine-et-Marne et encore maire LR de Coulommiers s'activait pour remettre en selle Alain Juppé. Cette tentative a échoué et la « refondation politique majeure » annoncée par Riester a bien eu lieu. Ce que l'intéressé ne soupçonnait sans doute pas, en revanche, c'est qu'il profiterait de cette refondation politique pour devenir ministre de la Culture du gouvernement d'Édouard Philippe. C'était son rêve ! » Sa nomination illustre l'importance accordée par l'exécutif à la réforme de l'audiovisuel public, promesse de campagne du candidat Macron, qui n'a jamais caché ses réserves sur une gouvernance jusqu'ici « incapable de s'adapter aux enjeux ». Mais, au-delà des questions de fond, cette arrivée d'un ancien LR, fondateur du parti Agir, la droite constructive et coprésident du groupe UDI, Agir et indépendants à l'Assemblée, a évidemment un sens politique. Lors du dîner de la majorité autour d'Emmanuel Macron quelques semaines plus tôt, les convives ont entendu le président évoquer « Franck Riester et sa cabine téléphonique », façon sympathique de dire qu'Agir ne représentait pas grand monde. Mais peu importe les sarcasmes d'Emmanuel Macron. Comme le résume un ancien LR passé à En marche ! « Agir, c'est des élus locaux Les Républicains qui ne sont pas à En marche ! », donc autant de proies potentielles et de sceptiques à convaincre pour le chef de l'État dans la perspective des élections municipales. Placer leur chef rue de Valois est une excellente façon de désosser leur mouvement ainsi que le groupe parlementaire ainsi réduit à sa portion centriste. Avant de conclure, sans omettre de rappeler l’importance économique de l’activité viticole en France, «Il faut lutter contre toutes les addictions et il faut éduquer les Français, les Françaises, la jeunesse, au beau, au bon. Il faut éduquer à boire un verre de vin, pour savoir ce que c’est. Mais je le redis : attention aux addictions». Au delà des acteurs de la lutte contre les addictions à l’alcool, le Syndicat National des Brasseurs Indépendant a lui aussi réagi à sa manière, mais selon une autre approche. Vous vous êtes récemment exprimé sur le fait que le vin n’est « pas un alcool comme les autres ». Notre organisation professionnelle, qui regroupe plus de 400 brasseurs indépendants et artisans, ne saurait rester muette suite à cette annonce pour le moins surprenante. D’un point de vue fiscal, nous ne pouvons effectivement que vous donner raison. Mais peut être pourriez-vous nous indiquer pourquoi le vin bénéficie d’un tel traitement de faveur ? Pourtant la bière a été inscrite, en 2014, au patrimoine culturel, gastronomique et paysager de la France. Nos bières de terroirs ont enfin reçu leurs lettres de noblesse officielles. Pourtant chaque français consomme en moyenne 42 litres de vin à 12% alc. 30 litres de bière à 5% alc. Et vous le savez, les jeunes ne s’alcoolisent en soirée ni avec du vin, ni avec des bières artisanales. Nous autres, brasseurs indépendants et artisans, prônons une consommation responsable d’alcool car nous sommes conscients qu’à forte dose, l’alcool (vin, bière et toutes boissons alcoolisées) est néfaste pour la santé. Nous demandons à ce que nos bières artisanales soient traitées de manière équitable par rapport au vin. Il est primordial d’arrêter cette stigmatisation des producteurs de boissons alcoolisées en opposition aux producteurs de vins. Et on en remet une couche ! Vue sur blogyy, le site de notre camarade Yannis Youlountas. Faut-il s’étonner du retour en grâce d’Étienne Chouard ? Chouard incarne parfaitement la confusion d’une époque troublée, hésitante et contradictoire. Une époque tiraillée entre la révolte lucide (qui mène à l’émancipation sociale) et la colère aveugle (qui mène au fascisme). Une époque de clair-obscur dans laquelle le ras-le-bol généralisé devant l’arrogance du pouvoir ouvre une brèche furtive, une fenêtre dans l’Histoire, un moment où tout est possible, ou presque. Pen et à ses complices. ’a jamais été aussi proche du pouvoir, en France, depuis la deuxième guerre mondiale. Il ne lui reste plus qu’une seule chose à faire pour rafler la mise et rendre la société encore plus autoritaire et mortifère : déverrouiller les derniers réflexes de méfiance. Depuis longtemps, Étienne Chouard y contribue (plusieurs exemples dans la vidéo). Il brouille les marqueurs politiques. ’est déplacé à gauche. Il nie la dangerosité de nos pires ennemis politiques. Il répand la confusion. Vous vous posez de nombreuses questions sur la star Benjamin Griveaux ? Quel est le prénom de Benjamin Griveaux ? Quel est le nom réel ou complet de la star Benjamin Griveaux ? Quel est la ville de naissance de la personnalité Benjamin Griveaux ? Dans quel pays est née la vedette Benjamin Griveaux ? Quel est la nationalité de la star Benjamin Griveaux ? Quel est la date de naissance / date d'anniversaire de la célébrité Benjamin Griveaux ? Quel âge a la célébrité Benjamin Griveaux ? Quel est le signe astrologique du zodiaque de la célébrité Benjamin Griveaux ? Quel est le signe astrologique chinois de la célébrité Benjamin Griveaux ? Quel est la taille de la célébrité Benjamin Griveaux, combien elle mesure ? Quel est la couleur des cheveux de la vedette Benjamin Griveaux ? Quel est la couleur des yeux de la célébrité Benjamin Griveaux ? Marlène Schiappa était mercredi l’invitée de BFM TV pour parler de l’affaire Benalla. Et depuis, la secrétaire d’État pour l’Égalité entre les femmes et les hommes subit un flot de commentaires sexistes sur les réseaux sociaux. En cause : le décolleté qu’elle avait osé porter pour passer à la télévision. Là, vous vous dites sans doute qu’on exagère et que ce n’est pas possible qu’en 2018, on assiste encore à ce genre de conneries… Et bien non, c’est bien vrai. La réponse de Marlène Schiappa ne s’est pas fait attendre. Sur Twitter, elle a en effet posté dès jeudi un message pour dénoncer les critiques envers son décolleté. Ce n’est pas la première qu’une femme politique est critiquée pour ses choix vestimentaires. L’exemple le plus surréaliste est sans doute celui de Cécile Duflot qui, en juillet 2012, à l’époque où elle était ministre sous François Hollande, avait été huée à l’Assemblée parce qu’elle portait une robe printanière. Réforme Blanquer: vers un rôle renforcé des surveillants? Ils pourront se voir confier des fonctions d'enseignement à condition de préparer les concours de recrutement. Le ministre de l'Education nationale s'est dit ouvert à un début des cours plus tardif en région parisienne. Le collège Victor Hugo de Tulle a été vandalisé jeudi dernier. Les dégâts sont estimés à près de 50 000 euros. Des profs veulent se mobiliser pour défendre le métier dans un mouvement inspiré des gilets jaunes. Lycée: une réforme injuste? La liste des matières qui seront proposées dans chaque établissement provoque des crispations. En ville comme à la campagne. L'établissement situé dans le 14e arrondissement de la ville accueillait un total de 43 élèves. La présidente du Conseil supérieur des programmes mène la fronde contre les "pédagos". Et reçoit des coups en retour. Face à la montée de la violence, des parents d'élèves s'engagent auprès des lycéens pour éviter les débordements. Le mouvement lycéen durera-t-il? Plus d'une centaine de lycées ont été bloqués lundi. Les grévistes dénoncent les réformes éducatives. Emmanuel Macron avait pourtant demandé de la rigueur. Selon le magazine Capital, qui a épluché un document du Projet de loi de Finances 2019, plusieurs ministres ont laissé déraper la masse salariale de leur équipe. La secrétaire d’État à l’égalité femmes-hommes Marlène Schiappa est également épinglée. Son budget a connu une augmentation de 26 % alors que le nombre de ses conseillers a baissé de cinq à quatre. La rémunération brute mensuelle des membres de son cabinet est passée de 5 767 à 9 079 euros. Benjamin Griveaux figure aussi dans le palmarès des plus dépensiers. Le mois dernier, c’est Edouard Philippe qui s’était fait reprendre par la députée Marie-Christine Dalloz en raison des dépenses de son cabinet. Les deux membres du gouvernement ont fini par réagir à la polémique lundi 12 novembre. « C’est faux ! », s’est exclamé Benjamin Griveaux au micro d’Europe 1, contestant les chiffres avancés par le magazine Capital. « Il y a des gens qui lisent manifestement avec un parti pris », a-t-il dénoncé, avant de faire savoir qu’il allait demander « un droit de réponse par voie d’avocat ». « J’en ai assez que la classe politique soit victime d’un tir au pigeon ». Le porte-parole du gouvernement reconnaît bien une hausse de ses dépenses de cabinet, mais de « 27% », qu’il attribue à un nombre plus grand de conseillers. ], quand il en avait cinq. Également mise en cause, la secrétaire d’État à l’Égalité entre les femmes et les hommes s’est elle aussi défendue. « C’est pas vrai », a-t-elle balayé sur le plateau de l’émission « Dimanche en politique », sur France 3, avant de reconnaître des augmentations salariales « de 10 à 15% » dans son cabinet. Puis d’assumer complètement : « Je ne trouve pas cela déraisonnable après avoir travaillé d’arrache-pied depuis 18 mois, 7 jours sur 7 ».